Emile Ouosso Ministre parle du développement routier en Afrique

Le développement routier est d’une importance capitale notamment pour les pays d’Afrique dont le Congo. Les fonctions des grands axes routiers constituent des points clés pour la croissance économique et l’amélioration des conditions de vie d’un État. Emile Ouosso Ministre rappelle que les routes sont le support de projets de transport et de projets de société notamment dans un climat économique et politique favorable.


L’utilité du développement routier en Afrique

Ces infrastructures rassemblent et traversent des zones en les reliant ou en les connectant d’un point à un autre.

Pour Emile Ouosso Ministre, les routes génèrent des liens entre des régions pour la mobilité des personnes et des biens. Leur importance sociale n’est plus à démontrer avec la nécessaire prise en compte de leurs incidences positives sur l’économie et le climat des affaires dans un pays. D’une importance capitale, ces infrastructures (échangeurs, passages supérieurs, rocades, autoroutes urbaines, etc.) doivent être souvent entretenues. Les infrastructures routières structurent les diverses régions, tout en façonnant la circulation des personnes et des biens.

Pourtant, nous aurions tort de ne pas tenter de repenser le rôle et la fonction de ces infrastructures. Elles sont en effet d’excellents supports de projets, notamment de transport bien entendu par leur consistance en infrastructures. Elles peuvent en outre répondre davantage aux besoins de mobilité si on réussit à faire d’elles de véritables supports de transports en commun. Cela passe par exemple par le développement de voies réservées aux camions, au bus express, au hub d’interface permettant le stockage des voitures individuelles. Plus qu’un simple support de mobilité, les voies rapides constituent donc un actif précieux sous-utilisé en Afrique.

L’intérêt du développement routier en Afrique : croissance socio-économique d’un pays

Les réseaux routiers jouent un rôle majeur dans le développement socio-économique d’une nation. Les pays émergents et les pays d’Afrique, dont le Congo, se sont préalablement focalisés sur le développement de leurs infrastructures routières avant de prétendre à une croissance économique. Le développement routier en Afrique favoriserait donc l’amélioration des échanges commerciaux, la libre circulation des personnes, des biens, des marchandises et la diminution des frais de transport. Le développement des grands axes routiers en Afrique serait d’une importance considérable dans la réduction du coût de la vie, la baisse des accidents de circulation et pour une croissance durable.

En zone rurale, toute route nationale permet le désenclavement des zones de production en facilitant l’écoulement des marchandises vers les zones urbaines réduisant de ce fait les frais de transport. Selon Emile Ouosso Ministre, le développement routier rend facile l’accès aux services de base comme les soins de santé dans les hôpitaux et l’accessibilité aux marchés des denrées agricoles. Un axe routier bien bâti et bien entretenu est primordial au développement économique et à la lutte contre la pauvreté en Afrique.

Investir dans le développement routier pourrait alors améliorer la qualité de vie des travailleurs au lieu de privilégier une augmentation salariale. Une route dégradée ou mal entretenue aura forcément un impact négatif sur le rendement économique et les conditions de vie des citoyens. En plus, une route en mauvais état augmenterait le tarif du transport conduisant ainsi à l’accroissement des coûts des denrées alimentaires. Il faudrait donc privilégier le développement des réseaux routiers pour l’amélioration des conditions de vie des populations des pays d’Afrique.

L’impact du développement routier en Afrique selon Emile Ouosso Ministre

Le développement routier en Afrique rétablirait la qualité de service sur certains grands réseaux stratégiques. L’impact d’une telle activité faciliterait le désenclavement des milieux ruraux et des zones urbaines. La construction d’axes routiers faciliterait des échanges régionaux entre les pays d’Afrique : Congo, Bénin, Mali, Togo, Nigeria, Ghana, Sénégal, etc. Cependant, un avantage de taille est à souligner notamment pour la survie des populations ; il s’agit de l’amélioration de la sécurité routière. Pour Emile Ouosso, de meilleures routes faciliteront le développement économique d’une nation, la conservation du patrimoine routier par le biais du financement de la maintenance des routes et l’amélioration du rendement économique des acteurs des secteurs publics et privés.