La Journée mondiale de la fin de la pêche est célébrée le 24 mars de chaque année. Cette campagne internationale est l’occasion de sensibiliser le public au sort des billions d’animaux aquatiques qui sont victimes de l’industrie de la pêche chaque année.

La Journée mondiale de la fin de la pêche met les gens au défi au sujet de la « demande sur les poissons ».

Il offre aux personnes et aux associations la possibilité d’intervenir en solidarité avec les animaux aquatiques, de dénoncer leur exploitation.

La Journée mondiale a pour but de sensibiliser l’opinion publique à l’environnement écologique dont elle espère obtenir le soutien : poissons, céphalopodes, crustacés ont une vie subjective digne d’être vécue ; la défense de leurs propres intérêts, en tant qu’individus, doit être intégrée aux campagnes pour la défense des milieux aquatiques.

Cette journée est l’occasion d’exiger publiquement l’abolition de l’exploitation des animaux aquatiques, c’est-à-dire l’abolition des piscicultures et de la pêche. Cette abolition ne se fera pas du jour au lendemain : en mettant publiquement l’accent sur cette revendication aujourd’hui, la Journée mondiale brise le silence qui entoure l’exploitation des animaux aquatiques, contribue à rendre l’abolition concevable et accélère sa réalisation.

La pêche fournit des emplois et des moyens de subsistance à environ 10% de la population active mondiale, plus de 800 millions de personnes dans le monde dépendent de la pêche comme source de revenus et d’approvisionnement alimentaire. 97% de ces 800 millions de personnes vivent dans les pays en développement.


En Italie, la consommation de poisson par habitant est de 25 kg/an, dont 6 kg proviennent de la production locale et 19 kg sont importés, dont 30 à 40% proviennent des pays en développement. « L’Italie importe 76% du poisson qu’elle consomme, et n’oublions pas que l’Europe est le plus grand importateur de poisson au monde, dont la moitié provient de pays en développement – dit Marco Costantini, directeur maritime du WWF Italie – nous pouvons donc dire que la pêche dans les pays en développement nourrit dans une large mesure l’Europe et l’Italie. Les consommateurs doivent donc être conscients de la forte dépendance à l’égard des importations de poisson.  Le choix des Italiens pour le poisson qu’ils consomment a un fort impact mondial.  La pêche fournit de l’emploi aux jeunes et aux femmes mais la pêche illégale menace sérieusement la durabilité de cet important secteur socio-économique.

Le saviez-vous ?

La FAO met en place des programmes de formation mondiaux pour aider les pays en développement à surveiller leurs flottes et leurs navires étrangers dans leurs ports, ainsi que les zones côtières, afin d’assurer la durabilité des stocks de poissons dans les eaux nationales.

Comment Participer à cette journée ?

Chaque individu, chaque association est invité à participer à la Journée mondiale de la fin de la pêche, par :

 

  • L’organisation de marches ou d’autres manifestations publiques et médiatiques (conférences, expositions, publication d’articles, distribution de dépliants, tables d’information, etc.)
  • Collaborer à la campagne en créant une œuvre sur le thème du poisson, que vous soyez chanteur, musicien, sculpteur, illustrateur, peintre, graphiste, vidéaste, chorégraphe, danseur, cuisinier, acteur….
  • Rechercher sur Internet des vidéos ou des articles qui mentionnent les animaux marins et les partagent, afin de les faire exister dans les réseaux sociaux
  • Faire connaître cette initiative, la diffuser sur les réseaux sociaux, dans les réseaux de végétariens et végétaliens et de défenseurs des droits des animaux ainsi que dans l’environnement écologique

Un besoin de justice

Toutes les sociétés s’accordent à dire que nous ne devons pas faire souffrir ou tuer inutilement les animaux. Aujourd’hui, manger du poisson et d’autres animaux n’est pas une nécessité – tout le monde le reconnaît aujourd’hui. Compte tenu de l’ampleur des torts que nous leur faisons subir, nous devons cesser de les exploiter et mettre un terme à leur extermination. Nous ne pouvons justifier l’esclavage et le meurtre d’autres animaux pour consommer leur viande.

De même, comme pour la demande de fermeture des abattoirs, la demande d’abolition de la pêche et de la pisciculture répond à un besoin de justice : elle concerne une myriade d’individus qui souffrent du martyre et/ou d’atroces souffrances alors que, comme tous les êtres sensibles, ils devraient être reconnus droits fondamentaux : le droit à ne pas être privés de liberté, à ne pas subir de torture ou de mort.