L’employeur est la figure sur laquelle retombe la plupart des obligations de sécurité. Cette personne est responsable de l’exécution des principales tâches pour maintenir l’efficacité du système de prévention et de protection et protéger la santé et l’intégrité des travailleurs présents. Mais que se passe-t-il dans le cas d’une entreprise ? Quelles sont les obligations et les responsabilités en matière de sécurité ?
Qu’est-ce que la sécurité industrielle ?
La sécurité industrielle concerne la prévention et la protection des accidents du travail, ainsi que la prévention des dommages aux biens, aux processus et à l’environnement de l’institution ou de l’entreprise.
La sécurité industrielle est mise en œuvre en tant que système de normes obligatoires concernant les dangers de toute activité industrielle tels que : l’utilisation, l’exploitation et l’entretien d’installations ou d’équipements ; la production, l’utilisation et la consommation dans les installations ; le stockage et l’élimination de produits industriels. A l’aide d’un POI (plan d’opération interne) l’employeur définit les méthodes d’intervention et les moyens nécessaires à mettre en œuvre pour faire face à un accident et de protéger le personnel, les biens et l’environnement de l’établissement.La sécurité industrielle étudie les dangers auxquels les travailleurs sont exposés afin de créer, de suggérer et de mettre en œuvre des politiques et des normes de santé et de sécurité qui réduisent au minimum les accidents du travail.
Formation à la sécurité industrielle
La gestion de la sécurité dans un contexte industriel présuppose nécessairement une connaissance adéquate et spécifique du sujet qui, comme les fonctions de sécurité qui complètent physiquement une machine ou une installation industrielle, nécessite également une ‘maintenance’ et une ‘mise à jour’ appropriées.
Les implications éthiques et législatives, ou même simplement le manque de productivité résultant d’une mauvaise gestion de la sécurité industrielle, n’incitent pas toutes les parties responsables (fabricants, concepteurs, intégrateurs, mainteneurs, utilisateurs, etc.) à ignorer la mise à jour souvent fréquente des références législatives et réglementaires applicables et, surtout, de leur contenu.
Risque chimique en entreprise
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les risques chimiques sur le lieu de travail ne sont pas propres à l’industrie chimique, aux raffineries ou aux laboratoires de recherche, mais à un éventail plus large de lieux de travail. L’utilisation de produits chimiques dans l’environnement de travail est, en fait, très répandue : il suffit de penser, par exemple, aux entreprises qui utilisent des produits de nettoyage. En pratique, presque toutes les entreprises. Cette évaluation des risques doit être rédigée en complément du document d’évaluation des risques.
Toute activité qui implique l’utilisation ou la présence de produits et de substances chimiques présentant un risque chimique associé (même s’il n’est que potentiel) doit :
- évaluer, avec l’aide de consultants spécialisés, le niveau d’exposition des travailleurs aux agents chimiques dangereux présents ou utilisés sur le lieu de travail ;
- créer des procédures pour l’utilisation et la gestion du produit et des déchets éventuels ;
- informer et former le personnel sur le type de produits présents, sur le niveau de risque associé, et sur les méthodes d’utilisation, de conservation et de stockage.
Risque incendie en entreprise
L’incendie est un feu (ou une combustion) incontrôlé qui se développe sans limitation dans l’espace et dans le temps, donnant lieu, là où il se propage, à de la chaleur, de la fumée, du gaz et de la lumière.
Le feu provoque des effets de différentes natures. Outre la panique des personnes susceptibles d’être impliquées, les hautes températures peuvent provoquer des brûlures ou une carbonisation ou de graves dommages structurels dans le cas d’éléments en béton, en acier ou en bois de construction, à la différence que pour ces derniers, il est scientifiquement possible de calculer la durée de fonctionnement et donc le temps de fuite autorisé.
De nombreux dommages sont causés par des gaz nocifs. Par exemple, la formation de CO2 saturerait l’environnement en appauvrissant la présence d’oxygène ; dans le cas de combustions incomplètes, du monoxyde de carbone peut être formé ou dans d’autres cas, la formation de gaz polluants est possible.